Depuis le 24 janvier, les habitants de Casablanca peuvent bénéficier d'un réseau de tramway prolongé de 16,5 km. Les nouvelles portions mises en service traversent neuf arrondissements, rapprochant du tram plus d'un million de riverains, soit près d'un quart de la population de la capitale économique du Maroc.

Sur cette mission confiée par Casa Transports, SYSTRA, mandataire du groupement de maîtrise d'œuvre SYSTRA/CID/SYSTRA Maroc/Arep, a été en charge de la réalisation de l'ensemble du projet concernant l'infrastructure, les systèmes et le matériel roulant.
Le projet a également comporté la MOE d'un centre de remisage au niveau des Facultés et d'un centre de maintenance à Sidi Bernoussi.

Eric Le Hir, chef de projet chez SYSTRA, développe : « Nous sommes fiers d'avoir relevé les nombreux défis de sa réalisation, notamment lorsqu'en août 2017 nous avons réalisé les travaux de remaniement d'infrastructures au niveau des deux points de correspondance simultanément en seulement neuf jours de coupure d'exploitation. Plus récemment, nous avons réalisé la migration de l'ensemble des systèmes centraux sans coupure d'exploitation. Avec cette inauguration, il s'agit d'une nouvelle belle réalisation au Maghreb pour SYSTRA. D'autres projets tramways sont toujours en cours dans la région, notamment les études du tramway de Sfax remporté plus tôt cette année et les travaux de l'extension du tramway de Rabat. »

Un réseau signé SYSTRA

C'est en juin 2009 que SYSTRA remportait le contrat pour la MOE de la première ligne de tramway. Mise en service en décembre 2012, cette ligne longue de 31 km dessert 44 stations et transporte chaque jour plus de 130 000 passagers. L'arrivée de la ligne 2 devrait ajouter 170 000 voyageurs supplémentaires au réseau, définitivement crucial pour les déplacements quotidiens des habitants de l'agglomération de Casablanca, la plus peuplée du Maroc.

SYSTRA, signature de référence pour les solutions de transport, s'appuie sur son expertise acquise à l'international depuis plusieurs années pour vous proposer une équipe dédiée à l'accompagnement des aéroports dans leur développement.

SYSTRA apporte une vision nouvelle, favorisant les synergies entre projets aéroportuaires et grandes infrastructures de transport : projets en milieux contraints impliquant une forte composante de management de projet et de coordination technique, réalisation et suivi de travaux sous exploitation, travail en mode collaboratif utilisant le BIM, proposition de solutions durables,… Et cela toujours en incluant les exigences techniques des clients et des standards élevés en matière de sûreté et de sécurité.

Nos équipes pluridisciplinaires interviennent depuis les phases amont, jusqu'à la mise en service et l'exploitation, en particulier dans les domaines suivants :

• la planification aéroportuaire : études stratégiques, programmation, études socio-économiques, modélisation de trafic, analyse de flux piétons, étude intermodale d'accès à la plateforme...

• l'assistance au management aéroportuaire : ORAT (Operational Readiness and Airport Transfer en anglais), optimisation

• l'ingénierie des systèmes et des infrastructures : systèmes de tri-bagage, systèmes aéroportuaires de télécommunication, systèmes électromécaniques, conception des infrastructures côté ville

• le management de projet, la supervision de travaux, l'analyse de risques, l'assistance à maîtrise d'ouvrage en gestion de programme, du planning et des coûts, en procédures administratives, en intégration des systèmes, en management des interfaces, en déploiement du BIM, en approche environnementale.

L'index de l'égalité hommes-femmes est une action nouvelle mise en place par le gouvernement en 2018, permettant de mesurer l'efficacité des entreprises sur le plan de l'égalité professionnelle. Plus elles seront performantes sur les 5 indicateurs, plus elles obtiendront de points, pondérés selon l'importance de l'indicateur retenu ; le nombre maximum étant de 100.

En 2018, le score de SYSTRA est de 84 points sur 100 points, prenant notamment en considération nos actions menées en faveur de la réduction des écarts de rémunération, nos politiques d'augmentation et de promotion.

Les critères pris en compte dans le calcul de ce score :

TOTAL = INDEX 100 % de 0 à 100 points

Avec plus de 60 ans d'expérience sur tous les modes de transport, ils partagent leur expérience unique et aident nos clients à préparer l'avenir.

Asia Pacific Rail à Hong Kong, les 19 et 20 mars 2019 - stand C15
Andrew McNaughton, Directeur Général Adjoint Opérations, présidera la conférence Digital Rail. Hugues Zarka, BIM manager pour la région Asie Pacifique, expliquera comment l'utilisation de la maquette numérique en phase travaux facilite la remontée et la lecture d'informations en temps réel, leur analyse et accélère la prise de décision et l'anticipation.

Passenger Terminal Exposition à Londres, du 26 au 28 mars 2019 - stand 6175
Depuis plus de 25 ans, SYSTRA intervient dans le secteur aéroportuaire et réalise des projets sur 4 continents. Mettant à profit notre maîtrise des systèmes de transport complexes et intermodaux, nous apportons des solutions en termes de sécurité, prévisibilité, performance, qualité de conception et disponibilité aéroportuaire, qui sont des enjeux essentiels de ce métier.
David Holdcroft, Head of Baggage and Autonomous Vehicles, SYSTRA Aviation, animera la table ronde sur les véhicules autonomes au sein des aéroports.

BIM WORLD, Parc des Expositions, Paris, les 2 et 3 avril 2019 - Stand B36 - C37
SYSTRA se distingue par son expertise en BIM pour les infrastructures et les systèmes ferroviaires. Le BIM transforme la manière de concevoir, de réaliser et de moderniser les ouvrages et les réseaux. Mettre en place une démarche BIM, c'est structurer et valoriser vos gisements de données pour accélérer la performance durable des infrastructures.
La valorisation des données à toutes les phases d'un projet sera au cœur des conférences animées par SYSTRA :

le 02/04/19 de 11h à 12h : modéliser et simuler les futurs ouvrages avec les maquettes, l'exemple du projet Bischheim par José Ignacio Gil Urrutia, BIM Manager et Jérémy Lerouyer, Responsable Pôle Matériel
le 02/04/19 de 12h à 13h : les bénéfices de la transformation digitale des métiers de l'exploitation, l'exemple des avancées opérationnelles sur le projet Eole par Sylvie Cassan, Directrice Commerciale France et Steve Curassier, Chef de projet - Direction BIM & Data Management.
le 02/04/19 de 17h à 18h : organiser et optimiser la conception en BIM collaboratif, retours d'expériences sur le projet de travaux Gare de Lyon par Alba Gonzalez Garcia, Chef des projets chez SNCF Réseau et Christopher Allou, BIM Manager.

La Société du Grand Paris invite SYSTRA, pour la 3e année, àêtre co-speaker de leur conférence intitulée « Partage des retours d'expériences avec les partenaires de la maîtrise d'œuvre » le 02/04 de 14h30 à 15h30. Remi Ollion et Christopher Allou de SYSTRA prendront la parole.
Cette année, la Société du Grand Paris présente « La synthèse en BIM sur le Centre Exploitation Maintenance de Champigny (CEM CH) ».
De l'attribution des marchés de travaux à la synthèse en BIM, rédaction des cahiers de charges, des conventions, des plans de mise en œuvre BIM et mise en place des organisations entre les Infrastructures et les Systèmes pour la synthèse en BIM.

Enfin, MINnD invite SYSTRA le 03/04 de 14h à 15h : notre expert Guy Pagnier, Project management officer, interviendra dans le cadre de l'avancement du projet IFC Rail.

Design & Build for Transportation/Aviation à Cincinnati - Ohio, du 8 au 10 avril 2019 - stand 547
Depuis la fin des années 1990, SYSTRA accompagne les constructeurs de génie civil et systèmes reconnus (notamment de Corée, France, Turquie, Espagne ou encore Italie) sur de nombreux projets à travers le monde : ponts, métros, tunnels, ou lignes ferroviaires. Nous leur apportons l'aide nécessaire pour bâtir la meilleure offre, à travers une analyse de la valeur et des solutions d'optimisation, et nous livrons des études de conception complète de haute qualité en phase de réalisation.
Citons parmi nos références, les ponts-records de Chacao au Chili ou de Subiyah au Koweït, le prolongement de la ligne verte du métro de Doha, le métro de Jakarta, le métro de Ho-Chi-Minh-Ville, la ligne 4 du métro d'Athènes ou encore la phase A du projet ferroviaire Etihad Rail.

Le D&B devient le schéma privilégié pour des projets de toute taille et de toute nature. En tant que signature de référence et partenaire d'ingénierie privilégié des plus grands constructeurs, les équipes américaines de SYSTRA consulting et de SYSTRA IBT vous accueilleront à la conférence Design & Build for Transportation/Aviation à Cincinnati -Ohio et y présenteront quelques-uns de leurs projets emblématiques.

Si vous souhaitez rencontrer nos experts lors de ces événements ou dans nos bureaux, n'hésitez pas à contacter : marketing@systra.com

Cette infrastructure réalisée sous la direction de l'Autorité Publique pour les Routes et le Transport (PART), le maître d'ouvrage, est l'une des plus longues liaisons routières maritimes au monde, et constitue même un record mondial : 34,1 km de pont au-dessus de la mer. Cette nouvelle traversée rapproche Kuwait City de la future ville de « Madinat Al-Hareer » au nord, future zone d'activitééconomique, visant à constituer un hub incontournable du Golfe d'ici 2030. SYSTRA, en concevant cet ouvrage unique, confirme sa position de leader mondial de l'ingénierie dans le domaine des ponts.

Une infrastructure spectaculaire

Ce pont relie la capitale Kuwait City au sud de la baie à la zone de Subiyah au nord, en 36,1 km de prouesses techniques (Main Link). En ajoutant la portion de 12,4 km qui permet de rallier le quartier de Doha (Doha Link) à l'ouest, l'ouvrage est l'un des ponts maritimes les plus longs au monde avec un total de 48,5 km.

Cinq ans durant, SYSTRA a travaillé pour le consortium formé par le sud-coréen Hyundai E&C et le koweïtien CGCC et s'est vu confier via un partenariat de conception-réalisation la responsabilité de l'entièreté des études du pont et des ouvrages associés de la liaison principale, le « Main Link ».

La liaison principale « Main Link » comporte un pont maritime de 26,4 km de long incluant un pont à haubans de 340 m de long avec une travée principale de 177 m, un pont terrestre d'environ 4,5 km assurant la connexion avec les réseaux routiers de l'échangeur de Ghazali, deux îles artificielles, deux polders et deux marinas conçus par notre sous-traitant Artelia Gulf, 30 bâtiments d'une superficie totale de 16 000 m² destinés à faciliter la gestion et la maintenance de l'infrastructure du projet dont une tour d'observation emblématique, ainsi que l'ensemble des systèmes électriques et mécaniques. SYSTRA a réaliséégalement le contrôle extérieur des études pour la liaison de « Doha Link » pour le compte de l'entreprise de construction sud-coréenne, GS E&C en charge de la construction de cette partie du projet.

L'innovation au cœur du projet de SYSTRA

L'accumulation d'éléments hors-normes et de défis techniques à résoudre dans un environnement désertique et maritime a poussé SYSTRA à mettre en œuvre des solutions techniques et économiques d'avant-garde qui n'avaient jamais été utilisées à une telle échelle.

« Le recours à une option audacieuse en proposant des monopieux pour supporter l'ouvrage a permis d'en assurer la stabilité dans un contexte géologique défavorable, tout en réduisant de manière significative les efforts sismiques, les besoins en ressources naturelles et les risques de dispersion du béton », explique Mohamed Akraa, Directeur du projet SYSTRA. L'occasion pour SYSTRA de proposer une première mondiale : la préfabrication sur terre, dans une usine spécialement construite, de travées entières avec précontrainte en pré-tension, longues de 40 et 60 m et de 950 et 1600 tonnes respectivement, qui a été l'une des clés du succès du projet. Ces méthodes de construction permettent de limiter considérablement les impacts sur les écosystèmes marins ainsi que les risques de construction associés aux travaux en mer.

Une liaison maritime réussie grâce à une équipe SYSTRA internationale

Entre 2013 et 2016, ce sont 14 650 plans qui ont été produits par les 250 collaborateurs de SYSTRA associés au projet. La coordination réussie d'équipes multiculturelles en France, en Inde, au Koweït, à Dubaï et en Corée a aussi étéà l'origine de la réussite de ce projet. « Depuis la direction de projet à Paris, et avec le renfort de l'équipe de coordination au Koweït, nous avons associé les savoir-faire, uni les différences culturelles et dépassé les décalages horaires. Ces équipes parfaitement interconnectées n'ont fait qu'une pour nous permettre de réussir à exécuter l'ensemble de notre mission dans les courts délais impartis » développe Mohamed Akraa.

Crédits photos : Hyundai/Tylin, HDEC

Le Conseil d'administration de Metrolink (Southern California Regional Rail Authority) a attribuéà la joint-venture formée de Talgo et de SYSTRA un mandat pour la reconstruction de 121 wagons Bombardier exploités par Metrolink, pour une valeur totalisant 138,9 millions de dollars. La commande de base concerne 50 wagons, avec une option allant jusqu'à 71 wagons supplémentaires.

Les équipes de la coentreprise Talgo-SYSTRA travailleront à améliorer la fiabilité et l'apparence de la flotte existante, tout en respectant les normes et règlementations en vigueur, pour le bénéfice et le confort des passagers. Tous les composants des wagons seront rénovés et modernisés : système de tension de commande et de batteries, éclairage, dispositif de communication avec les passagers, système de chauffage, ventilation et climatisation, commandes et opérateurs de portes, peinture extérieure, housses de sièges, revêtements de plancher…

Les travaux de rénovation seront exécutés dans les ateliers de Talgo à Milwaukee. La livraison des premiers wagons à Metrolink est prévue 450 jours après l'ordre de démarrage des travaux.
Les projets de SYSTRA en cours en Amérique du Nord incluent la remise à neuf de la flotte de wagons GoldLeaf de Rocky Mountaineer (Canada), la gestion de l'implantation du dispositif de contrôle automatique de train pour la New York City Transit Authority (transport urbain de la ville de New-York) et l'approvisionnement d'une nouvelle flotte pour VIA Rail (Canada).
Ce nouveau contrat renforce la présence de SYSTRA sur la côte ouest des Etats-Unis, mais avant tout, il constitue une preuve éclatante de l'excellence de la ligne de service dédiée à la rénovation de matériel roulant clés en main.

Pour en savoir plus, cliquez ici

Le rapport d'activité tient une place particulière dans toutes les entreprises. Ce document souvent très formel, obligatoire pour les sociétés cotées, est malgré tout fortement plébiscité au sein des entreprises, car il donne l'occasion de porter un regard sur l'année écoulée et permet de se projeter dans l'année à venir.

Cette année nous avons voulu un rapport d'activité très humain, valorisant les hommes et les femmes qui font SYSTRA. Son titre « Signatures »évoque notre ambition d'être la signature de référence pour les solutions de transport, via des reportages thématiques sur certains de nos projets clés de 2018. Le cœur du rapport d'activité s'articule autour de 7 articles montrant l'étendue des savoirs et expertises de SYSTRA à travers le monde. Les reportages sont incarnés par les acteurs des projets, collaborateurs-experts de SYSTRA mais aussi clients.

Au travers de ces reportages au ton très journalistique, nous avons souhaité montrer concrètement notre contribution aux projets. Au-delà de nos réalisations, nous avons voulu parler de nos métiers, de nos méthodes, de la façon dont ces projets sont ancrés dans les territoires, servent les populations, font bouger les lignes.

Conçu comme un magazine, « Signatures » se veut facile à lire, pour l'ensemble de nos publics : collaborateurs, clients, partenaires, actionnaires, candidats… Notre objectif : que chacun puisse percevoir grâce à ce document ce qui fait l'identité et la spécificité de SYSTRA ; qu'en un coup d'œil, chacun puisse comprendre le positionnement et la stratégie de notre Groupe, ses valeurs et son expertise.

Pour feuilleter notre rapport d'activité en ligne, cliquez ici :https://signatures.systra.com/fr/re...

Pour télécharger le document, cliquez sur l'icône ci-dessous :

C'est en France que SYSTRA a construit sa réputation, formé ses meilleurs ingénieurs et rassemblé un portefeuille de références qui servent de vitrine à notre groupe pour sa croissance à l'international. Notre ancrage dans le pays se caractérise par des projets sur tous les modes de transport de la grande vitesse aux modes doux, en passant par le ferroviaire classique, le métro, le tramway, le bus à haut niveau de service, le routier, le portuaire, etc.

Nous sommes les seuls à pouvoir nous positionner à tous les stades d'un projet que ce soit en maîtrise d'œuvre, en assistance technique ou en assistance à maîtrise d'ouvrage. Nos compétences uniques dans les domaines de l'exploitation, de la maintenance, mais aussi des essais et des travaux ferroviaires nous permettent d'intervenir sur des installations existantes et exploitées. Nos équipes consacrent leur énergie à un seul et même objectif : réussir les meilleurs projets et les livrer dans les temps impartis.

Parmi les projets emblématiques réalisés par SYSTRA, nous pouvons citer la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique, le futur réseau de métro du Grand Paris, le tramway de Besançon, le prolongement des lignes 14 et 4 du métro parisien…

SYSTRA en France

Systra France

Île-de-France

Nord et Est

Sud-Est

Ouest et Sud-Ouest

Île-de-France

En Île-de-France, les transports publics jouent un rôle crucial pour le fonctionnement de la région et chaque dysfonctionnement a des répercutions majeures.

Le développement et la mise en qualité du réseau francilien constituent donc une priorité pour les pouvoirs publics.

De nombreux projets ferroviaires gérés par SNCF Réseau sont en cours, parmi lesquels des programmes de modernisation/régénération. Concernant les transports urbains, la région a lancé des projets de grande ampleur comme les nouvelles infrastructures du Grand Paris.

Actuellement, SYSTRA travaille notamment sur :

• la future ligne 15 du Grand Paris
• les prolongements des lignes 4, 11, 12 et 14 du métro parisien
• le prolongement d'EOLE (RER E) à l'ouest
• le tramway Antony-Clamart (T10)

Nord et Est

Nous travaillons sur la deuxième phase de la LGV Est européenne qui est en phase de test des équipements et sera mise en service en juillet 2016.

À Lille, SYSTRA intervient en tant que maître d'œuvre des infrastructures et des systèmes pour le projet de rénovation de la ligne 1 de métro et du doublement de la longueur de ses rames.

Pour les ports du Havre et de Dunkerque, nous assurons la maîtrise d'œuvre pour la modernisation des lignes portuaires.

Sud-Est

Le quart Sud-Est de la France est une région particulièrement riche en termes de diversité de projets portant sur l'amélioration et le développement de l'offre de transports qu'il s'agisse de grands projets ferroviaires, de projets régionaux ou de projets urbains.

SYSTRA est présent sur l'ensemble de ces projets que ce soit :

• au niveau des études préliminaires : Ligne Nouvelle Provence Côte d'Azur, tramway de Nîmes…
• en tant que maître d'œuvre : extension du métro lyonnais, modernisation de la ligne Saint Gervais–Vallorcine…
• mandataire du groupement de maîtrise d'œuvre intégrée au sein d'un partenariat public privé : Contournement Nîmes-Montpellier (CNM)
• ou bien en tant que gestionnaire d'infrastructure délégué : gestion de l'exploitation, de la maintenance et de la sécurité ferroviaire du Grand Port Maritime de Marseille.

Nos compétences sur des ouvrages complexes nous permettent d'affirmer notre présence sur le marché des tunnels routiers dont les galeries de sécurité des tunnels du Fréjus et du Chat ou bien le tunnel sur le contournement de Dijon (la LINO).

Dans le secteur du transport par câble, SYSTRA assure la maîtrise d'œuvre intégrée du groupement constructeur du projet du funiculaire de Grasse.

Ouest et Sud-Ouest

SYSTRA dispose de références prestigieuses dont le tramway de Bordeaux pour lequel nous travaillons sur l'ensemble des missions de maîtrise d'œuvre.

Actuellement, nous sommes maîtres d'œuvre pour la 3ème phase du projet. Nous avons également été maître d'oeuvre du prolongement de la Ligne C.

Nous avons été assistant au maître d'ouvrage pour la réalisation du tram-train reliant Nantes à Chateaubriand, et nous avons préparé et supervisé les essais dynamiques de cette ligne, la plus longue de France : 64 km. Nous avons participéà l'élaboration de réseaux de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) à Poitiers et à Toulouse.

Avec le projet de ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique, en service depuis le 2 juillet 2017, nous avons mis Paris à deux heures et quatre minutes de Bordeaux.

L'équipe de SYSTRA Consulting compte plus de 150 experts du ferroviaire et des transports. Ils sont nombreux à avoir acquis leurs connaissances au service des exploitants ferroviaires. Nos planificateurs, projeteurs et ingénieurs sont tous des experts chevronnés des systèmes de transport ferroviaire.

Aux Etats-Unis, nos références comptent un grand nombre des plus grands et influents transporteurs ferroviaires de voyageurs, et des autorités organisatrices du pays. L'engagement de SYSTRA à livrer la meilleure solution au prix juste, sans transiger sur la qualité ou la sécurité, nous vaut une solide réputation et la fidélisation de nos clients. Nos implantations à New York, Little Falls (New Jersey), Philadelphia, Washington D.C., et Los Angeles, assurent notre présence stratégique dans les régions qui développent leurs transports en commun.

Au-delà des Etats-Unis, SYSTRA prospecte et cultive activement sa présence au Canada.
SYSTRA Canada, basée à Montréal, fournit des services de consultation, d'ingénierie et de gestion de projets dans tous les secteurs du transport ferroviaire, dont la voie et l'infrastructure, le matériel roulant, l'exploitation ferroviaire, la signalisation et les télécommunications, les études économiques et financières, la commercialisation, le domaine institutionnel et les services d'appoint. Leur offre de services est regroupée en trois marchés : Transport, Matériel roulant et Fret et minier.

Nos projets notables comprennent :

• Des prestations de conseil pour la conception et mise en œuvre du nouveau système de contrôle automatique du trafic (CBTC) sur la ligne Queens Boulevard du métro de New York
• Les études et la planification du système de protection de la circulation (PTC) pour les lignes de Long Island Rail et Metro North.
• Le contrôle indépendant de sécurité pour la modernisation du système d'enclenchement informatisé de Dyre Avenue à New York
• L'étude du flux de charge avec RAILSIM™ de la ligne grande vitesse (LGV) Acela de Amtrak, et de la 2ième phase du projet Dulles de l'autorité organisatrice des transports à Washington DC (WMATA)
• Le contrôle des études et travaux pour l'atelier et la gare de triage de Lindenwold, pour le compte du transporteur de l'autorité portuaire (PATCO)
• L'étude avec RAILSIM™ de la capacité et fiabilité des métros Muni Rail, pour l'agence municipale des transports de San Francisco (SFMTA).
• La gestion des travaux, du projet de construction au-dessus des voies de garage de West Side, pour le chemin de fer de Long Island
• Les études de conception (Phase 1 A) pour la salle des pas perdus de la gare Union d'Amtrak
• Refonte de la gare Penn à New York, pour améliorer la lisibilité des cheminements, pour le compte d'Amtrak, les transports en commun de New Jersey et le chemin de fer de Long Island.
• La modélisation avec RAILSIM™ de l'exploitation de la ligne de 6th Avenue et de la modernisation de la signalisation pour les enclenchements de 34th Street et West 4th Street

Dans la région, nous intervenons aussi bien sur des missions de conseil, grâce à nos filiales SYSTRA Ltd et JMP Consultants, que sur des projets de grande ampleur comme la rénovation de la ligne Edimbourg -Glasgow, le programme d'électrification de 1400 km de lignes au Danemark ou encore les études de la troisième section de la ligne à grande vitesse "Ostlänken” en Suède.

Présents dans plusieurs pays, nous sommes organisés autour de 5 pôles :

• La Scandinavie où nous avons plusieurs projets d'électrification, de tramway et de métro ;
• Le Royaume-Uni et l'Irlande où nous disposons de 380 consultants spécialisés dans les domaines du conseil et de l'ingénierie des transports ;
• L'Europe centrale où nous avons développé un centre technique basé en Pologne ;
• L'Est où nous intervenons au Kazakhstan sur les réseaux de transport d'Astana et Almaty ;
• Et enfin le Benelux où nous travaillons, notamment, à l'automatisation du métro de Bruxelles.

SYSTRA est présent dans le Moyen-Orient depuis plus de 40 ans, début des études du métro du Caire en Egypte.

Aujourd'hui, SYSTRA est l'ingénierie de référence des transports publics dans le Moyen-Orient, avec des rôles de premier ordre dans les projets majeurs tels que le métro et le tramway de Dubai aux Emirats Arabes Unis, le métro de Riyadh, de La Mecque, de Médine, le Plan de Transport publics (métro, tramway, bus, etc.) de Jeddah et la ligne ferrée Nord-Sud en Arabie Saoudite, le métro de Doha et le tramway de Lusail au Qatar, le métro de Caire, etc.

Avec une équipe de plus de 500 collaborateurs basés au plus près des clients, et amenée à fortement se développer, SYSTRA compte asseoir son rôle de leader des transports publics guidés, et accompagner le développement économique et humain du Moyen-Orient.

SYSTRA a une longue histoire avec les métros de la région. Depuis les années 60/70, nous avons effectué plus de 40 contrats pour le métro de Mexico et plus de 20 pour le métro de Caracas. Nous avons été impliqués dans près de 80 % du réseau de transport de la ville de Santiago du Chili.

Cette participation active au développement des réseaux de transport urbain du continent ne se dément pas aujourd'hui puisque SYSTRA travaille actuellement à la mise en service d'un système CBTC sur la ligne 1 du métro de Santiago et fournit l'assistance technique pour la création des nouvelles lignes 3 et 6 entièrement automatiques. Nous sommes également impliqués dans la modernisation de la ligne 1 et la réhabilitation de la ligne 12 du métro de Mexico et enfin travaillons sur la ligne F du métro de Buenos Aires.
En ce qui concerne le ferroviaire, SYSTRA a réalisé des études de faisabilité pour des lignes à grande vitesse au Mexique, au Brésil, en Argentine. SYSTRA réalise également des études pour des lignes de tramway à Mexico, San José ou encore Sao Paulo.

Dans les pays d'Europe du Sud et du pourtour Méditerranéen, SYSTRA bénéficie d'une présence historique dans de nombreux pays. Dès les années 90, SYSTRA réalisait des prestations de conseil pour les métros d'Alger, Rome et Bucarest ou pour les LGV en Espagne, le tramway de Naples, le VAL de Turin...

SYSTRA travaille également aux côtés des acteurs africains des transports ferroviaires depuis plus de 50 ans. Cette coopération historique a contribuéà créer au fil du temps une relation de confiance avec des clients et partenaires.

Depuis, nous n'avons cessé d'être impliqués dans des projets de transport majeurs dans la région que ce soient des lignes à grande vitesse au Portugal et Maroc ; des lignes ferroviaires conventionnelles en Algérie, Italie, Sénégal, Turquie, Ethiopie, Côte d'Ivoire, au Cameroun, Gabon, Congo, en Ouzbékistan et dans les Balkans ; des tramways au Maroc, en Algérie, Israël et Europe de l'Est ; des métros en Italie, Espagne, Azerbaïdjan, Roumanie et Grèce.

En plus de ces prestations dans le secteur ferroviaire, SYSTRA se positionne aussi sur le développement de réseaux de transports urbains capacitaires : de l'élaboration de master plan à la mise en service de lignes de BHNS, tramway, métro ou trains de banlieue. Face à l'explosion démographique des agglomérations africaines, et à leurs contraintes budgétaires, nous proposons des solutions techniques et des modèles économiques en adéquation avec les spécificités des pays où nous intervenons (Sénégal, Nigéria, RDC, Ethiopie).

Dans cette région, le groupe SYSTRA travaille également sur des projets routiers (au Kenya, Ghana, et en Tanzanie), et promeut l'intermodalité en articulant les modes maritime, routier, fluvial et ferroviaire sur les plateformes logistiques des ports ou des sites industriels (au Maroc, au Congo ou en Ouganda).

Rompu à l'accompagnement d'organismes publics pour le développement de réseaux de transport, SYSTRA est le partenaire privilégié qui vous accompagne pour définir, concevoir mais aussi construire et mettre en services vos infrastructures de Transport. Nos équipes de management de projet sont aux côtés des donneurs d'ordre publics pour tirer le meilleur parti des coopérations avec les Constructeurs et les Industriels.

SYSTRA se positionne également aux côtés des concessionnaires, des équipementiers, des industriels ou des entreprises de génie civil. Dans les phases étude, la vision globale que peut avoir SYSTRA d'un système de transport nous permet d'optimiser la solution technique entre le génie civil et les systèmes d'une part et les coûts d'opération et de maintenance d'autre part. Dans les phases travaux et mise en service pour lesquelles nous intervenons en tant que maître d'œuvre, nous nous attachons à respecter les référentiels techniques, les délais et les budgets convenus avec nos clients.

Dans la région Asie-Pacifique, SYSTRA bénéficie d'une présence historique dans de nombreux pays. Dès 1957, SYSTRA réalisait des prestations de conseil pour les chemins de fer indiens. Notre implication dans des projets de transport majeurs dans la région, nous a permis d'assoir notre réputation et de nouer des partenariats de qualité avec des acteurs locaux et internationaux.

Ces projets sont notamment des lignes à grande vitesse (en Corée, Chine, Thaïlande, Malaisie ou à Taiwan), des métros (en Inde, Vietnam, Philippines, Chine ou Corée), tramways (Taiwan, Japon, Cambodge…), ferroviaire classique ou fret (au Vietnam, Inde, Indonésie…).

En plus de l'accompagnement d'organismes publics pour le développement de réseaux de transport, SYSTRA se positionne aussi aux côtés d'acteurs privés. Que ce soit des concessionnaires, équipementiers, industriels ou entreprises de Génie-Civil. En se positionnant dès la phase d'appel d'offres, SYSTRA aide les sociétés privées à réaliser l'offre la plus compétitive possible. La vision globale que peut avoir SYSTRA d'un système de transport permet d'optimiser la solution de base en considérant les interfaces entre le génie-civil/systèmes ainsi que l'intégration de l'ensemble.

SYSTRA a aussi introduit en Asie le concept du viaduc en U, et réalisé plus près de 150 km de viaduc en U dans différents pays (Corée, Taïwan, Inde, Vietnam, Chine…).

Orientée est-ouest, la future ligne 7 sera en partie parallèle à la ligne 1 (voir le plan en fin d'article), afin de décharger celle-ci d'environ 10 000 voyageurs par jour. Annoncé en juin 2017, ce nouveau projet devrait être finaliséà l'horizon 2026. Le réseau de métro de Santiago devrait alors totaliser 176 km de voies et 163 stations. Cette ligne 7 est le premier chantier d'un nouveau cycle d'expansion du Metro de Santiago sur les 8 prochaines années, confirmé par le Président Piñera, qui se concrétisera par 3 lignes nouvelles et 4 extensions de lignes.

L'appel d'offres comportait un double défi. « D'abord, nous allions devoir travailler dans des délais très tendus, car l'ingénierie basique en génie civil avait commencé un an plus tôt. De plus, le prix était un critère essentiel pour notre client, ce qui nous imposait de produire vite, bien et avec peu d'itérations », souligne Hervé Laurain, Directeur Général Amérique Hispanique.

Pour résoudre ces deux difficultés, SYSTRA a décidé d'affecter au projet des professionnels hors pair. « Nous avons proposé une équipe composée de collaborateurs expérimentés, qui connaissent le contexte et les enjeux du métro de Santiago, possèdent le retour d'expérience des lignes automatiques 6 et 3 (déjà conçues par SYSTRA), et ont déjà travaillé avec les équipes de Metro de Santiago. Cette organisation sur mesure permettra d'assurer l'intégration et la cohérence de toute l'ingénierie produite, sans courbe d'apprentissage et avec une très grande productivité», explique Hervé Laurain.
De plus, grâce à sa vaste expérience des lignes entièrement automatisées, SYSTRA sera en mesure de proposer à Metro de Santiago des perfectionnements de pointe, qui feront de la ligne 7 un projet d'exception.

Un autre élément a joué un rôle déterminant dans le gain du contrat : depuis 50 ans, SYSTRA a une succursale au Chili dans le domaine des systèmes ferroviaires, laquelle emploie en permanence des ingénieurs chiliens et internationaux. « Notre longue histoire au Chili a rassuré Metro SA sur notre présence pérenne dans ce pays. Pour SYSTRA, il ne s'agit pas d'un contrat "one shot et puis bye bye", nous proposons un engagement sur le long terme », conclut Hervé Laurain.

Dans la perspective d'accélérer et de renforcer sa croissance et sa transformation, SYSTRA promeut deux membres de son actuel comité exécutif au sein de son Directoire. Pierre Gosset et Jean-Charles Vollery auront pour missions respectives de développer de nouvelles activités, notamment innovantes et digitales, et d'assurer le développement international du Groupe, en s'appuyant sur la force de réseaux d'expertise répartis partout dans le monde.
Pierre Verzat, Président du Directoire, a déclaré : « Je suis heureux que Pierre Gosset et Jean-Charles Vollery nous rejoignent au Directoire aux côtés de Andrew McNaughton, Directeur Général Adjoint Opérations, et Bruno Schmitt, Directeur Général Adjoint Finance & Administration. Leur solide expérience du secteur des transports et leur excellente connaissance de l'entreprise en font des atouts à l'heure où SYSTRA a pour ambition d'être une signature de référence pour la mobilité de demain. Ces nominations sont l'occasion aussi pour le Directoire de SYSTRA de promouvoir deux piliers de notre organisation, experts dans leur domaine et fortement identifiés à l'international. »

Pierre Gosset supervisera plus spécifiquement le développement de nouvelles activités liées au Digital et à l'Innovation, un axe majeur au service du positionnement de signature de référence de SYSTRA. Diplômé de l'École Centrale de Nantes et de l'INSEAD, Pierre possède 25 ans d'expérience dans le milieu des transports ferroviaires et urbains. Il a débuté sa carrière à la RATP en 1995, où il a occupé les fonctions de responsable technique au sein de l'entité en charge des systèmes de contrôle. En 1998, il a rejoint Alstom Transport au sein de la division Transport Information Solutions, dont il est devenu Directeur des Opérations pour le transport urbain. Il a notamment supervisé les activités de cette entitéà Saint-Ouen, Rochester, Sao Paulo, et Shanghai. En 2007, il a rejoint la Région France, en tant que Directeur clients chargé des collectivités locales. Trois ans plus tard, il devient Directeur de la plateforme tramway à la division Matériel Roulant et Composants puis Vice-Président Ingénierie d'Alstom Transport. Pierre a rejoint SYSTRA en janvier 2015 en tant que Directeur Technique groupe et membre de son Comité Exécutif.

Jean-Charles Vollery, diplômé en Génie Civil avec une spécialisation en ponts (HEI et CHEC), possède 23 d'expérience dans les infrastructures de transports à l'international. Il a piloté des grands projets d'infrastructures incluant des métros, des lignes ferroviaires classiques, des lignes à grande vitesse et des autoroutes. Entréà la direction technique de SYSTRA en 1996, au sein du département Génie Civil et Ouvrages d'Arts, il est nommé en 2007 Directeur Général de SYSTRA en Inde après avoir dirigé des projets en Corée du Sud et en Chine. En 2012, il est devenu Vice-Président Senior de SYSTRA en charge de la zone Asie Pacifique, baséà Hong-Kong. Au cours de ce mandat, au-delà du développement organique de la région, il a eu la responsabilité d'identifier puis de gérer et intégrer quatre acquisitions, faisant de la région Asie Pacifique la plus grande région internationale du groupe. En janvier 2016, Jean-Charles Vollery a rejoint le comité exécutif de SYSTRA. Depuis fin 2017, il est Directeur Général Adjoint International & Développement du Groupe. Il assume la direction des régions Asie-Pacifique, Moyen-Orient, et celle des lignes d'activité mondiales Ponts et Conception-Réalisation. En avril 2019, ses responsabilités se sont étendues à l'ensemble des activités internationales de SYSTRA, qui représentent environ 70 % du chiffre d'affaires du groupe et près de 5 000 collaborateurs.

Orientée est-ouest, la future ligne 7 sera en partie parallèle à la ligne 1 (voir le plan en fin d'article), afin de décharger celle-ci d'environ 10 000 voyageurs par jour. Annoncé en juin 2017, ce nouveau projet devrait être finaliséà l'horizon 2026. Le réseau de métro de Santiago devrait alors totaliser 176 km de voies et 163 stations. Cette ligne 7 est le premier chantier d'un nouveau cycle d'expansion du Metro de Santiago sur les 8 prochaines années, confirmé par le Président Piñera, qui se concrétisera par 3 lignes nouvelles et 4 extensions de lignes.

L'appel d'offres comportait un double défi. « D'abord, nous allions devoir travailler dans des délais très tendus, car l'ingénierie basique en génie civil avait commencé un an plus tôt. De plus, le prix était un critère essentiel pour notre client, ce qui nous imposait de produire vite, bien et avec peu d'itérations », souligne Hervé Laurain, Directeur Général Amérique Hispanique.

Pour résoudre ces deux difficultés, SYSTRA a décidé d'affecter au projet des professionnels hors pair. « Nous avons proposé une équipe composée de collaborateurs expérimentés, qui connaissent le contexte et les enjeux du métro de Santiago, possèdent le retour d'expérience des lignes automatiques 6 et 3 (déjà conçues par SYSTRA), et ont déjà travaillé avec les équipes de Metro de Santiago. Cette organisation sur mesure permettra d'assurer l'intégration et la cohérence de toute l'ingénierie produite, sans courbe d'apprentissage et avec une très grande productivité», explique Hervé Laurain.
De plus, grâce à sa vaste expérience des lignes entièrement automatisées, SYSTRA sera en mesure de proposer à Metro de Santiago des perfectionnements de pointe, qui feront de la ligne 7 un projet d'exception.

Un autre élément a joué un rôle déterminant dans le gain du contrat : depuis 50 ans, SYSTRA a une succursale au Chili dans le domaine des systèmes ferroviaires, laquelle emploie en permanence des ingénieurs chiliens et internationaux. « Notre longue histoire au Chili a rassuré Metro SA sur notre présence pérenne dans ce pays. Pour SYSTRA, il ne s'agit pas d'un contrat "one shot et puis bye bye", nous proposons un engagement sur le long terme », conclut Hervé Laurain.

Dans la perspective d'accélérer et de renforcer sa croissance et sa transformation, SYSTRA promeut deux membres de son actuel comité exécutif au sein de son Directoire. Pierre Gosset et Jean-Charles Vollery auront pour missions respectives de développer de nouvelles activités, notamment innovantes et digitales, et d'assurer le développement international du Groupe, en s'appuyant sur la force de réseaux d'expertise répartis partout dans le monde.
Pierre Verzat, Président du Directoire, a déclaré : « Je suis heureux que Pierre Gosset et Jean-Charles Vollery nous rejoignent au Directoire aux côtés de Andrew McNaughton, Directeur Général Adjoint Opérations, et Bruno Schmitt, Directeur Général Adjoint Finance & Administration. Leur solide expérience du secteur des transports et leur excellente connaissance de l'entreprise en font des atouts à l'heure où SYSTRA a pour ambition d'être une signature de référence pour la mobilité de demain. Ces nominations sont l'occasion aussi pour le Directoire de SYSTRA de promouvoir deux piliers de notre organisation, experts dans leur domaine et fortement identifiés à l'international. »

Pierre Gosset supervisera plus spécifiquement le développement de nouvelles activités liées au Digital et à l'Innovation, un axe majeur au service du positionnement de signature de référence de SYSTRA. Diplômé de l'École Centrale de Nantes et de l'INSEAD, Pierre possède 25 ans d'expérience dans le milieu des transports ferroviaires et urbains. Il a débuté sa carrière à la RATP en 1995, où il a occupé les fonctions de responsable technique au sein de l'entité en charge des systèmes de contrôle. En 1998, il a rejoint Alstom Transport au sein de la division Transport Information Solutions, dont il est devenu Directeur des Opérations pour le transport urbain. Il a notamment supervisé les activités de cette entitéà Saint-Ouen, Rochester, Sao Paulo, et Shanghai. En 2007, il a rejoint la Région France, en tant que Directeur clients chargé des collectivités locales. Trois ans plus tard, il devient Directeur de la plateforme tramway à la division Matériel Roulant et Composants puis Vice-Président Ingénierie d'Alstom Transport. Pierre a rejoint SYSTRA en janvier 2015 en tant que Directeur Technique groupe et membre de son Comité Exécutif.

Jean-Charles Vollery, diplômé en Génie Civil avec une spécialisation en ponts (HEI et CHEC), possède 23 d'expérience dans les infrastructures de transports à l'international. Il a piloté des grands projets d'infrastructures incluant des métros, des lignes ferroviaires classiques, des lignes à grande vitesse et des autoroutes. Entréà la direction technique de SYSTRA en 1996, au sein du département Génie Civil et Ouvrages d'Arts, il est nommé en 2007 Directeur Général de SYSTRA en Inde après avoir dirigé des projets en Corée du Sud et en Chine. En 2012, il est devenu Vice-Président Senior de SYSTRA en charge de la zone Asie Pacifique, baséà Hong-Kong. Au cours de ce mandat, au-delà du développement organique de la région, il a eu la responsabilité d'identifier puis de gérer et intégrer quatre acquisitions, faisant de la région Asie Pacifique la plus grande région internationale du groupe. En janvier 2016, Jean-Charles Vollery a rejoint le comité exécutif de SYSTRA. Depuis fin 2017, il est Directeur Général Adjoint International & Développement du Groupe. Il assume la direction des régions Asie-Pacifique, Moyen-Orient, et celle des lignes d'activité mondiales Ponts et Conception-Réalisation. En avril 2019, ses responsabilités se sont étendues à l'ensemble des activités internationales de SYSTRA, qui représentent environ 70 % du chiffre d'affaires du groupe et près de 5 000 collaborateurs.

La révolution numérique a gagné le domaine de la mobilité. Nous l'expérimentons en tant qu'usagers, chaque fois que nous prévoyons un déplacement, et que nous le réalisons en choisissant en temps réel le mode de transport qui nous semble le plus adapté.
Le déploiement du digital révolutionne également la manière dont les collectivités territoriales planifient leurs réseaux de transports à court, moyen ou long terme. Lors de la réalisation d'études stratégiques visant à définir et planifier un système de transports, il faut prendre en compte de nouvelles sources de données, et mobiliser de nouvelles méthodes et outils de traitement pour analyser toutes ces données. Au-delà de ces aspects techniques, il convient de modifier profondément la façon de conduire la réflexion, pour placer « le client au centre » : produire des livrables plus interactifs avec plus de possibilités de visualisation, mener des démarches de co-construction pour faire mûrir la décision et favoriser une plus grande « autonomie » du client, mais aussi sensibiliser ce dernier à de nouveaux enjeux tels que l'ouverture de la donnée et du code.
Comment le numérique transforme-t-il, à toutes les étapes, le déroulement d'une étude de planification des transports ? Et comment les bureaux d'études et de conseil en mobilité doivent ils s'adapter pour intégrer pleinement toutes les possibilités du numérique dans les études conseil, et éclairer les choix des décideurs avec une information enrichie et pertinente ? C'est ce que nous allons voir.

1) Réaliser un diagnostic de la mobilité : les apports des nouvelles données mobiles/GPS, de l'open data et des outils collaboratifs

Classiquement, les sources de données d'entrée principales sur la demande sont les enquêtes mobilité certifiées Cerema réalisées à l'échelle d'une agglomération (déplacements tous modes, tous motifs), les "migrations alternantes" de l'INSEE (trajets domicile-travail, domicile-études), ou encore les données de fréquentation des réseaux de transport (comptages routiers, données billettiques, enquêtes "origine-destination" des exploitants). Celles-ci peuvent être complétées par des enquêtes ponctuelles calibrées par rapport au besoin d'une étude en particulier.
La généralisation du smartphone et des GPS a permis l'émergence de nouvelles sources de données : traces mobiles, données GPS (Waze, Tomtom), ou données des boitiers connectés des véhicules. Les bureaux d'études et de conseil en mobilité doivent connaître les points forts et limites de ces nouvelles sources de données par rapport aux sources traditionnelles, selon le contexte particulier de l'étude qu'ils doivent mener. Ils doivent savoir intégrer ce type de données dans leurs processus de production, et s'adapter à l'hétérogénéité des sources, afin de fournir aux collectivités territoriales des visualisations qui les éclaireront de manière globale sur la mobilité au sein de leur territoire.
Le numérique a également modifié la façon de réaliser le diagnostic d'une offre de transport sur un territoire donné. Aujourd'hui par exemple, il est possible de s'appuyer sur des outils collaboratifs et libres pour indexer, structurer et cartographier une offre de transport informelle. Par ailleurs, de plus en plus de données sur les réseaux de transports sont disponibles en open data pour réutilisation par des tiers.
Dans ce domaine, les bureaux d'études et de conseil en mobilité doivent assurer une veille sur les outils existants, maîtriser les différents formats et standards ainsi que les enjeux juridiques pour accompagner les collectivités dans la collecte, la mise en conformité et la publication en open data de leurs données ; enfin, ils doivent développer des services de visualisation et d'analyse de l'offre de transport pouvant se plugger sur ces données.
A titre d'illustration, SYSTRA a développé un outil numérique cartographique pour la représentation de l'offre de bus francilienne pour le compte de la RATP. Baptisé Cartobus, cet outil s'appuie notamment sur des algorithmes métiers pointus permettant de répondre aux défis techniques de représentation d'un réseau de transport à partir du format standard conçu par Google qui s'est généralisé pour publier des données de transport en commun sur le web en open data.

2) Anticiper l'évolution des besoins : vive les modèles open source de prévision de trafic !

Traditionnellement, dans les études de planification des transports, les modèles de prévision de trafic sont réalisés sur Excel (notamment dans le cadre de modèles simplifiés), ou sur des logiciels propriétaires (pour des modèles plus complexes.
Aujourd'hui, l'écosystème Python (le langage informatique ainsi que les outils et librairies déjà développés) s'impose comme un environnement privilégié pour une partie de la production technique liée aux études de planification : manipulation de données et modélisation. Ainsi, dans une démarche open source, en s'appuyant sur les librairies existantes de Python, et en développant des librairies métiers, il est possible de construire des modèles qui s'affranchissent des limites des logiciels propriétaires. En plus d'apporter au client davantage d'autonomie et de lisibilité, ces logiciels reposent sur des formats légers, faciles àéchanger et à tracer en mode collaboratif.
Dans le cadre du Smart Mobility Plan de Chandigarh, SYSTRA a ainsi proposé une méthodologie combinant l'utilisation de ses solutions Linedraft (voir ici) et Quetzal (voir ici) afin d'identifier des corridors de transports en commun en site propre, et d'en estimer le trafic futur.

3) Bâtir et évaluer des scénarios d'évolution de l'offre : la révolution « test and choose »

Rassembler les étapes de l'élaboration de scénarios et de leur évaluation est désormais possible, car le numérique a l'avantage majeur de permettre la construction de solutions interactives et collaboratives facilitant le rebouclage, et donc l'optimisation des projets.
En amont, il faut développer une interface sur laquelle on peut construire et éditer des scénarios de réseaux de transports, ou bien choisir différentes options stratégiques (d'investissement, d'exploitation, d'organisation), avec la mise à disposition, en temps réel, d'indicateurs de performance associés (attractivité du réseau, coûts d'investissement, coûts d'exploitation, taux de rentabilité…).
Le défi consiste à développer des algorithmes métiers s'appuyant sur l'expertise accumulée en planification des transports, faire des choix pertinents en termes de technologie et d'architecture (enjeux de performance, et d'évolutivité), intégrer des webservices open source amenant de la valeur, tout en travaillant l'interactivité et la convivialité de l'interface.
Accessibles immédiatement par les clients à partir d'un simple navigateur web, ces applications permettent alors de développer une démarche collaborative et itérative - « test and choose » - dans le procédé de définition et d'optimisation d'un projet de transport ; et ce, en intégrant les contraintes et opportunités le plus en amont possible !
SYSTRA a ainsi développé Itsim (voir ici), une solution web agile permettant d'évaluer en quelques clics, via une interface graphique conviviale, diverses configurations de réseau, pour être certain d'offrir le bon niveau de service au bon endroit. Cette solution a notamment été utilisée dans le cadre d'un plan de transport à Saint Domingue pour réaliser la restructuration du réseau de transport.

4) Actualiser son plan d'action : la puissance d'un module applicatif stratégique

Une fois une stratégie ou un scénario défini, il y a un véritable enjeu à faire vivre le plan d'action associé en assurant son suivi dans le temps et en le mettant à jour en fonction de nouvelles informations stratégiques ou opérationnelles.
Cette démarche peut, elle aussi, se faire de manière très interactive. On utilise à cet effet un module applicatif stratégique qui intègre l'évaluation initiale de la stratégie ou du scénario choisi sur un ensemble d'indicateurs, puis qui permet de suivre le plan d'action associé (hiérarchisation des actions, programmation, avancement), et de l'ajuster avec une évaluation des impacts (délais, coûts…).

Intégrer le numérique dans l'étape de planification des transports apporte, comme on l'a vu, de nombreux bénéfices :
une valeur accrue de toutes les productions, découlant de l'utilisation de toutes les données disponibles ;
une meilleure réponse aux enjeux stratégiques de la phase de planification, grâce à un processus plus agile permettant de tester, évaluer et échanger sur de plus nombreux scénarios ;
une plus grande transparence avec des hypothèses plus explicites, et une meilleure compréhension des impacts des choix réalisés sur les coûts et bénéfices ;
une extrême souplesse du plan d'action, puisqu'il peut être actualisé au fur et mesure en fonction de nouvelles informations stratégiques ou opérationnelles.
En permettant des choix plus éclairés, qui peuvent être réalisés par les décisionnaires les plus proches des problématiques de mobilités d'un territoire, ces solutions digitales visent donc à bénéficier à l'ensemble des citoyens !

Contact chez SYSTRA :

Diana-Luz Houdayer-Laborde
Transport Planning Project Manager & Product owner
E-mail : dllaborde@systra.com

Pour en savoir plus sur notre plateforme QETO de solutions digitales d'aide à la décision, cliquer ici

Si la pratique du covoiturage connaît un essor considérable depuis une dizaine d'années, son intégration au sein des politiques publiques de mobilité n'est que très récente. Le covoiturage s'est rapidement développé sur les trajets longue distance, favorisé notamment par le développement des plateformes privées de mise en relation. Sur courte distance, la pratique peine en revanche à se développer, malgré un potentiel de développement important au regard du nombre de trajets quotidiens et des taux d'occupation moyens des véhicules observés.

Face aux défis environnementaux auxquels est confronté le secteur des transports, le covoiturage se présente comme une solution prometteuse pour réduire les effets négatifs liés à l'utilisation de la voiture particulière. En limitant son usage, le covoiturage contribue à abaisser les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques. La diminution du nombre de voitures en circulation permettrait également de réduire la congestion, l'usure des infrastructures, et de façon globale la consommation d'espace public par la voiture en ville.

La future Loi d'Orientation des Mobilités, un terreau favorable

La réforme territoriale (lois MAPTAM et NOTRe) puis la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) ont offert un cadre de travail et des orientations pour développer le covoiturage, sans pour autant déterminer de façon précise la gouvernance et les modalités de gestion de ce nouveau service. Depuis 2015, les autorités organisatrices de transports, devenues Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM), disposent de compétences étendues aux domaines des usages partagés de l'automobile. Dans le cadre de l'élaboration de leur Plan de Déplacements Urbains (PDU), le code des transports leur assigne comme objectifs réglementaires (article L. 1214-2) « la diminution du trafic automobile » ou « le développement des transports collectifs et des moyens de déplacement les moins consommateurs d'énergie et les moins polluants ». Le recours au covoiturage n'y est explicitement mentionné que dans le cadre de « l'amélioration du transport des personnels des entreprises et des collectivités publiques ».

La future Loi d'Orientation des Mobilités (LOM) prévoit de clarifier l'élargissement du champ de compétences des AOM aux nouvelles mobilités, afin de favoriser leur développement et d'assurer l'intermodalité avec les modes « conventionnels ». La LOM reconnaît notamment le covoiturage comme un élément clé d'une politique publique de mobilité et ambitionne de créer les conditions permettant de développer massivement le covoiturage. Dans sa version du 2 avril, adoptée par le Sénat en première lecture, elle comporte plusieurs dispositions visant à développer la pratique du covoiturage : création d'un forfait mobilité durable permettant une contribution de l'employeur aux frais de déplacement domicile-travail en covoiturage, possibilité de réserver des voies aux covoitureurs, développement d'un registre de « preuves de covoiturage », etc. Un article prévoit enfin d'ajouter le recours au covoiturage dans les objectifs des PDU (qui deviendront des « plans de mobilité»).

Des zones d'ombre persistent toutefois, notamment en ce qui concerne la gouvernance et le financement des mesures. La LOM, n'agit pas en définissant directement une politique et ses moyens mais prend plutôt le parti de donner des droits ou responsabilités aux acteurs, notamment aux AOM, qui décideront par la suite des modalités de mise en œuvre, tout en renvoyant certains sujets à des ordonnances à venir. Par exemple, le projet de loi ne définit pas clairement de chef de file tandis que la plupart des dispositifs d'incitation financière (forfait mobilité durable, subventions des covoitureurs, etc.) n'ont, pour l'heure, pas de caractère obligatoire. Le débat à l'Assemblée Nationale doit trancher cette question.

Les 5 piliers d'une politique de covoiturage incitative

La stratégie nationale pour le développement de la mobilité propre, adoptée par le Gouvernement en 2016, fixe un objectif ambitieux de taux d'occupation moyen des véhicules particuliers à 1,8 – 2 occupants par véhicule en 2030 au niveau national (contre 1,1 à 1,5 aujourd'hui selon le motif du déplacement). Or, malgré les efforts et le foisonnement d'initiatives, aussi bien publiques que privées, ces ambitions se heurtent à la difficulté de convaincre les conducteurs de partager leur voiture, ou de la laisser pour devenir passagers. Les freins au développement du covoiturage sont encore nombreux. Un rapport du Cerema publié en septembre 2018 en recense 13 de différentes natures : techniques, technologiques, psycho-sociaux, organisationnels, institutionnels, économiques et juridiques.
L'expérience a montré que la mise en œuvre d'une plateforme de mise en relation ne suffisait pas à développer la pratique. Pour être efficace, une politique de promotion du covoiturage doit agir simultanément sur les 5 piliers d'une politique de covoiturage, au sein d'une stratégie globale :

Alors, c'est pour demain ?

Un tour d'horizon de Plans de Déplacements Urbains récents (Nantes 2018, Grenoble 2018, Lyon 2018, Rennes 2019) montre que le covoiturage est désormais présent dans toutes les stratégies multimodales des grandes métropoles. Toutefois, ce mode de transport reste souvent un maillon complémentaire ou transversal de la politique globale de mobilité, qui continue de privilégier les leviers traditionnels de l'action publique en matière de déplacements. La majorité des actions proposées le sont sous la forme d'expérimentation, et les budgets provisionnés sont de fait rarement à la hauteur de l'ambition affichée dans les documents. Enfin, la mise en œuvre des actions se heurte à une problématique d'échelle géographique d'intervention : celle du plan de déplacement urbain est restreinte au ressort territorial de l'autorité organisatrice de la mobilité, tandis que le domaine de pertinence du covoiturage se situe le plus souvent aux franges de ce périmètre.

L'émergence de nouveaux services de mobilité conduit à une transformation de la chaîne de valeur dans ce domaine. La majorité des opérateurs de covoiturage cherche à capter la valeur des sièges libres disponibles à bord des véhicules en circulation par le prélèvement d'une commission lors de la mise en relation (B to C). D'autres continuent de se rémunérer par la vente d'un service de plateforme aux entreprises (B to B) ou aux collectivités (B to G). Les services de covoiturage s'intègrent désormais aux réseaux de transport public (Ginko Voit' à Besançon, Popcar à Avignon, etc.) et prennent place au sein du bouquet de services de mobilité offert par les autorités organisatrices de mobilité. Le développement de ces nouveaux services « coproduits » par l'usager bouleverse le modèle traditionnel des transports publics, historiquement basé sur un service public opéré par l'autorité organisatrice ou son délégataire. Ce changement de paradigme soulève toutefois des enjeux de continuité et d'universalité du service public.

Pour construire une politique de covoiturage pérenne d'un point de vue financier mais également en termes d'offre, la puissance publique a un rôle à jouer dans l'ancrage territorial des services proposés par les acteurs privés. Dans un contexte de raréfaction des ressources financières publiques, cette territorialisation constitue un prérequis indispensable à une institutionnalisation du covoiturage. Pour permettre la généralisation de cette pratique, la sphère publique doit également œuvrer à offrir des avantages concurrentiels aux covoitureurs par rapport aux autosolistes. Ces incitatifs doivent permettre d'agir sur les deux paramètres clés du changement de comportement : le prix et le temps. Les dispositifs prévus dans la LOM, tout comme la capacité des acteurs publics à s'en saisir, seront déterminants pour faire du covoiturage un mode de transport à part entière.

Contact chez SYSTRA :

Guillaume FICAT-ANDRIEU

Responsable d'études à la Direction Conseil

E-mail : gficat-andrieu@systra.com